La liste grise des pays soumis à une surveillance renforcée accueille trois nouveaux États :
la République démocratique du Congo (RDC),
le Mozambique, et
la Tanzanie.
À l’inverse, le Nicaragua et le Pakistan ont été retirés de cette même liste en raison de l’amélioration de leur régime en matière de LCB-FT.
Par ailleurs, le GAFI ajoute la Birmanie sur liste noire des pays à risque « élevé » de blanchiment d’argent, financement du terrorisme et de prolifération d’armes de destruction massive. Ainsi, la Birmanie se retrouve désormais aux côtés de la Corée du Nord et de l’Iran, en raison d’un « manque de progrès » et « d’une majorité de mesures » non mises en œuvre un an après l’échéance du délai qui lui était imparti pour les mener à bien, a expliqué M. T. Raja Kumar, président du GAFI.
Pour rappel, le GAFI (Groupe d’Action Financière en France ou FATF par son acronyme en anglais Financial Action Task Force) est un organisme intergouvernemental qui définit des normes pour la gestion des risques et la prévention de la fraude, ainsi que des bonnes pratiques pour le développement d’activités liées au secteur financier. Lorsqu’il place une juridiction sous surveillance renforcée, cela signifie que « le pays s’est engagé à résoudre rapidement les défaillances stratégiques identifiées dans les délais convenus et qu’il fait l’objet d’une surveillance renforcée ».

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