Ce Lundi 18 juillet, les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne ont participé à un débat portant sur le durcissement des sanctions contre la Russie.
Il s’agit de la septième vague de sanctions depuis le début de la guerre en Ukraine.
Cette fois-ci, l’interdiction d’achat d’or russe est visée, et elle est loin d’être une sanction symbolique, puisque la Russie est un gros exportateur d’or. Il s’agit de la mesure la plus emblématique de cette nouvelle série de sanctions, censée permettre de couper un nouveau canal de financement de la guerre.
« Moscou doit continuer à payer le prix fort pour son agression », commente Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne dans un communiqué de presse. En effet, la Commission européenne propose aussi un renforcement des contrôles à l’exportation avec des restrictions commerciales accrues sur les technologies de pointe. Ces sanctions sont prolongées jusqu’en 2023.
À ce stade, la proposition de la Commission doit encore recueillir l’aval des États membres au sein du Conseil en vue de son adoption. Toutefois, elle a déjà fait l’objet d’une polémique au sein de l’Union : le Premier ministre hongrois Viktor Orban a accusé l’Union européenne de s’être « tiré une balle dans les poumons » avec les sanctions contre la Russie. En effet, le pays importe 66% de son pétrole et 80% de son gaz.
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